Les élections législatives arrivent. Elle redessinent le parlement et redéfinissent de nouvelles politiques ou leurs prolongations. Le président Macron évite les débats. Il ne dit rien aux électeurs sinon jeter des anathèmes contre son opposition. C'est une stratégie de l'endormissement face aux futures tempêtes qu'il envisage de générer.
Que les dirigeants soient arrogants, élitistes, autistes aux problèmes que leur politique génère, soit ! Que dire de l'indolence et l'accoutumance de quelques classes sociales à l'orage qui gronde et qu'elles refusent de voir ?
La macronie nous dit : la prospérité pointe à l'horizon. La preuve ? La croissance est là, le chômage est au plus bas, la "start-up nation" produit des licornes...Ce mythe masque la stagnation et le chaos social produits par un capitalisme qui s'imagine "progressiste". Il nous en coûte beaucoup !
Face à une situation de crise jamais connue, il n'est plus certain que demain notre système de soins puisse répondre à l'exigence de ce que doit être un vrai service public hospitalier.
Lors de la Conférence de Paris en 2015, la COP21, des engagements fermes ont été pris. Où en sommes-nous ? Alors que des tornades, des inondations, des sécheresses, des désertifications, des émigrations climatiques se développent, que des citoyens exigent des actions fortes, les dirigeants du monde nous présentent des incantations, des rafistolages. La COP26 sera-t-elle encore celle des bonnes intentions ? Assez !!!